Le pont des Mille et Une Nuits à Ispahan
Aux portes de l’Inde, l’armée d’Alexandre le Grand, épuisée, se révolte contre son chef qui veut l’entraîner malgré elle au bout de la Terre. Tandis qu’Alexandre affronte la rébellion, Roxane, « la Resplendissante », brûle pour le général qui a pris la tête des révoltés.
Qui franchira le pas sans retour ?
Ispahan. Un nom de ville qui fait rêver, qui évoque Rica et Uzbek des Lettres Persanes, un nom tout empli de roses et de la féerie des Mille et Une Nuits. À peine arrivés, vers 11 heures du soir, nous sommes allés nous promener près du pont de Khaju, une merveille d’harmonie, de beauté et de délicatesse : deux étages de galeries qui enjambent la rivière et l’eau qui se précipite entre les arches devant lesquelles des plates-formes de pierre descendent par degrés. Un instant je vis un groupe de femmes en tchador déambulant dans la galerie supérieure sur un fond de lumière orangée que l’on aurait pu croire donnée par une rangée de torches : c’était la magie des Mille et Une Nuits devenue furtivement réalité.
Un parc longe la rivière, grand rendez-vous de promenade nocturne ; nous discutons avec un Esfahani, un peu suffisant mais sympathique tout de même. Un peu plus tôt dans l’après-midi nous avions rencontré d’autres personnes, des gens de notre âge qui nous ont proposé de venir dans leur ville, qui à Mashhad, qui dans une ville à 100 kilomètres de Chiraz. Cet accueil et cette amabilité sont étonnants.
(samedi 8 août)
Ajouter à mes favoris Recommander ce site par mail Haut de page
Cet article vous a plu, ou vous appréciez ce site : dites-le en cliquant ci-contre sur le bouton "Suivre la page" : |