Le Horn à bord d’un trois-mâts
En novembre et décembre 2015, je me suis joint à l’équipage d’un trois-mâts néerlandais (l’Europa) pour franchir le cap Horn d’Est en Ouest, c’est-à-dire contre les vents et les courants dominants.
Un voyage qui célèbre celui qu’ont réalisé 400 ans plus tôt les découvreurs du cap Horn. En effet, c’est en 1615 que les navigateurs hollandais Willem Schouten et Jacques Le Maire quittent la ville de Horn, aux Pays-Bas, pour un périple qui sera marqué par la découverte de l’extrémité la plus méridionale du continent américain à laquelle ils donnent le nom de « cap Horn ».
Au début du mois de septembre 2015, l’Europa a donc quitté la ville de Horn en direction du Grand Sud. Trois escales ont jalonné son trajet (Lisbonne, Madère et les Canaries) avant la traversée de l’Atlantique et l’arrivée à Salvador de Bahia où j’ai rejoint le navire.
Depuis Salvador, quitté le 4 novembre, nous avons navigué durant 45 jours, sans escale, pour atteindre Punta Arenas, au milieu du détroit de Magellan, après avoir contourné le cap Horn. Un contournement très large car une tempête nous a renvoyés vers le sud-est juste après notre passsage au pied du cap. Après être descendus au-delà du 58ème parallèle sud, soit plus de 120 milles au sud du cap Horn, nous sommes remontés vers le nord-est jusqu’au cap Pilar qui marque l’entrée occidentale du détroit de Magellan. Après avoir embouqué ce détroit, nous en avons parcouru la moitié occidentale, plus serrée et spectaculaire que la partie orientale depuis l’Atlantique. Nous sommes arrivés à Punta Arenas, ville chilienne au milieu du détroit, le 18 décembre.
Le trois-mâts barque Europa - sur tribord arrière, le cap Horn
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