La fin des cap-horniers

Le Pamir : dernier voilier commercial qui franchit le Cap Horn (1949)
La Première Guerre mondiale jeta aux quatre vents leurs équipages, mobilisés dans les flottes militaires, et les marins qui survécurent refusèrent de retrouver, une fois la paix revenue, les duretés de la vie à bord des voiliers. Car, si la voile au long cours ne présentait plus les mêmes dangers qu'un demi-siècle plus tôt, elle exigeait les mêmes trésors de force vive.
Entre les deux guerres, l'Allemagne fit un effort surhumain pour retrouver ses « professionnels » du cap Horn, et lança plusieurs voiliers. En vain. Les matelots et les officiers à la voile appartenaient au monde révolu dont « l'été 14 » avait sonné le glas. Aucun équipage ne devait plus chanter « Nous irons à Valparaiso » pour scander au rythme du roulis les dures manœuvres des vergues et des voiles.
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