Les cavaliers de la steppe
Indissociables de l’histoire et du mythe de Gengis Khan, la Mongolie et ses cavaliers des steppes occupent une place à part dans l’imaginaire collectif. En 1995, quatre ans après la fin de l’emprise soviétique sur la Mongolie et avant que de nombreuses agences de voyage mettent ce pays à leur programme, j’eus la chance de me rendre en Mongolie. À bien des égards, la Mongolie de 1995 n’existe déjà plus car l’irruption brutale de l’économie de marché a bouleversé la société. L’exode rural s’est accru, pour grossir toujours davantage les banlieues d’Oulan-Bator. Dans la capitale, l’uniformité grise de l’époque soviétique a laissé parfois la place à un tapage clinquant qui ne parvient pas à faire oublier les laissés-pour-compte que le brusque saut dans une modernité mal maîtrisée a violemment secoués. En 1995, déjà, quatre ans après la disparition du grand frère soviétique, une première réforme agraire avait remis en des mains privées une grande partie du cheptel autrefois géré par les coopératives kolkhoziennes.
C’est dans ce contexte qui avait favorisé un retour à l’élevage traditionnel que je suis parti, avec trois amis, pour une randonnée à cheval dans la vallée de l’Orkhon, à l’ouest d’Oulan-Bator, puis une excursion au Sud, à travers le désert de Gobi. Le livre Mongolie - les cavaliers de la steppe relate ce voyage et la découverte du monde nomade des éleveurs mongols.
Cet album photographique a été réalisé avec le soutien de la Banque Paribas.
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