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Pèlerin d’Orient - À pied jusqu’à Jérusalem

À pied jusqu’à
Jérusalem


Éditions Transboréal

2° édition : janvier 2009
Prix : 22,50 €

Récit

368 pages
99 photographies


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« Je glisse la clé de l’appartement dans la boîte aux lettres. Furtivement. Comme une lettre d’amour dans laquelle on a jeté toute son âme.

Dehors, rien n’a changé. Les Parisiens vont et viennent, pressés, comme tous les matins. Chacun dans son monde, aux dimensions que je trouve aujourd’hui bien étriquées. Il y a quelques semaines, j’étais encore l’un d’entre eux. Chaque jour plus écrasé par la pression des habitudes, des futilités ronronnantes et des manquements aux rêves inaccessibles.

Un jour, ça suffit, ce n’est plus tenable. Aujourd’hui, je pars.

Seul. À pied. Vers Jérusalem. »




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Pèlerin d’Occident - À pied jusqu’à Rome

À pied jusqu’à
Rome


Éditions Transboréal

Parution : janvier 2009
Prix : 22,50 €

Récit

368 pages
122 photographies









[paiement en ligne sur site sécurisé]

« Cette histoire, j’aimerais la raconter un soir à un petit bout de chou avant qu’il ne s’endorme. À cette fillette blonde, par exemple, une nièce qui a des yeux d’un bleu si clair, cerclé d’outre-mer, que j’ai donné son regard troublant à Roxane, princesse de Sogdiane, dans le roman historique sur Alexandre le Grand dont je viens d’achever l’écriture. Mon histoire, c’est seulement essayer d’offrir parfois à la vie une allure de conte de fées. Alors voilà : « Il était une fois… » […]

En somme, ce que j’aime dans le voyage, c’est la promesse. Arriver, à la rigueur, il le faut bien quand on est parti. « Être arrivé », c’est probablement le pire. Et si je préfère le voyage, c’est sans doute parce que, sur terre, les promesses sont rarement tenues. J’aurais pu citer cela comme une des raisons de partir vers Rome. J’en ai mentionné beaucoup d’autres, depuis Pavarotti jusqu’à saint Pierre, en passant par Goethe et Virgile. Mais au fond, je sais qu’une seule les résumerait toutes, et si l’on ne m’accordait qu’un mot, je lâcherais : « Peggy ».

Les récits
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Résultats du concours "Pèlerin d’Orient"


Après avoir attendu une semaine pour recevoir les dernières participations, "cachet de la poste [au 29 février] faisant foi", voici les résultats du concours "Pèlerin d’Orient" :

Le meilleur score sur l’ensemble des réponses s’élève à 12,21/15 et a été obtenu par Marie Bernajuzan qui gagne ainsi 2 billets aller-retour "Paris-Jérusalem" aux conditions définies dans le règlement du concours. (Ces billets ne sont parrainés par aucune société : ce sont mes propres "points Air France" que j’offre ainsi pour permettre à deux personnes de découvrir ou redécouvrir Jérusalem et la Terre sainte). Bravo à la gagnante, et j’espère que tous les participants auront passé des moments agréables à plancher sur ce concours et à en découvrir les réponses, même si la dure loi du genre veut qu’il n’y ait qu’un seul gagnant.

Compte tenu des questions qui comportaient parfois des sous-réponses multiples, il n’y a pas d’ex-aequo et la question subsidiaire n’a donc pas été nécessaire pour définir le gagnant. La meilleure réponse à la question subsidiaire totalise 55 références sur un total de 83.

Les réponses sont indiquées ci-dessous. Celles qui ont été mentionnées par au moins un participant sont indiquées par le sigle . (Toutefois, le gagnant n’a pas indiqué toutes ces réponses). À l’inverse, le sigle indique qu’aucun participant n’a fourni la bonne réponse. Le signe "/" entre des réponses indique que si au moins l’une de la liste a été fournie, la réponse est considérée comme correcte.

Question 1 : Durant son périple à pied, le marcheur a traversé de nombreux pays. Combien de frontières terrestres d’états souverains le marcheur a-t-il traversées à pied ?

14

Sur la carte des pages 11 et 12, on peut compter le nombre de fois où le trajet coupe une frontière : 15 fois. La frontière entre la Jordanie et Israël étant franchie en bus, il convient de la retrancher, ce qui donne finalement 14 frontières.

"durant son périple à pied" : ceci exclut le passage de frontière avec l’Egypte effectué après la fin du périple à pied.

"état souverain" : cette précision était apportée pour éviter les ambiguïtés possibles sur la Palestine. Comme celle-ci n’est pas un pays reconnu par l’ONU, la Palestine est exclue du dénombrement des frontières franchies.

"frontières terrestres" : par opposition aux frontières maritimes et aériennes. Les passages du Rhin, du Danube et du Jourdain sont considérés comme des frontières terrestres. Les frontières aériennes sont exclues.



Question 2 : Les montagnes sont tellement plus belles que les plaines ! Quelles chaînes de montagnes (de plus de 1400m) le marcheur a-t-il franchies ?

Les Vosges

Le récit indique 1 300 m pour les Vosges (p 23). Il s’agit de l’altitude du Rainkopf, sommet par lequel je suis passé (en réalité : 1 305 m). Les Vosges culminent au Grand Ballon à 1 424 m.

Les Alpes Les Carpates Col de Podragu franchi à 2 307 m (p 90).Les monts Balkan Col franchi vers 1 500 m (p 130).La chaîne pontique Barrière montagneuse est-ouest au nord de la Turquie et que l’on doit franchir pour passer de la mer Noire, ou de la mer de Marmara à l’Anatolie.Le Taurus Col de Gezbeli franchi à 1 960 m (p 177).Le Liban Col franchi à 2 650 m (p 218) - Sommet du mont Liban : 3 090 m (Qornet es -Sauna).L’Anti-Liban

La chaîne culmine à 2 659 m au sommet de Tal al-Musa.



Question 3 : Des milliers de kilomètres à pied, ça use les souliers ; en chemin, le marcheur contacte un fabricant de matériel sportif et obtient gratuitement des paires de chaussures neuves. Combien de paires le fabricant fournit-il ?

3

J’ai usé 4 paires de chaussures. La prise de contact avec le fournisseur a été faite en Hongrie (p 52). À partir de ce moment-là le fabricant me fait parvenir 3 paires : une en Hongrie, reçue à Bugaç (p 63), une à Istanbul (non cité dans le récit) et une à Alep (p 207); en cette dernière occasion, le récit mentionne que c’est "la quatrième depuis Paris" (p 207).

La prise de contact avec le fournisseur en cours de périple laisse à entendre que la première paire n’avait pas été obtenue gratuitement auprès du fournisseur. Effectivement, je l’avais achetée dans le commerce. Le fabricant a donc fourni 4 - 1 = 3 paires gratuites.



Question 4 : Contrairement à Saint-Jacques de Compostelle, il n’y a pas de chemin tracé pour aller à Jérusalem, sur lequel on rencontrerait de nombreux compagnons de route. Dans quel pays le marcheur entend-il parler pour la première fois d’une personne en route vers la Ville sainte ? De quel pays venait-elle ?

Roumanie

Au village de Nadlac, en Roumanie, des enfants parlent au marcheur de Margaræthe, une Suédoise qui était passée l’année précédente, accompagnée d’un âne et en route vers Jérusalem (p 70).

de Suède



Question 5 : De nombreuses personnes ont encouragé le marcheur en chemin, certaines lui ont confié des prières ou leur espérance. Pour exaucer quelle intention confiée en chemin le marcheur allume-t-il un cierge à Bethléem lors de la nuit de Noël ?

Le désir de maternité d’une Autrichienne de Sankt-Johann in Tirol p 37.



Question 6 : Que déteste le marcheur ?

Les zoos
"sauf"

À cette question apparemment ouverte et qui a suscité des réponses très variées, correspondent deux phrases explicites dans le récit :

"Et puis, je déteste les zoos..." (p 56).

"J’y vois une tache indélébile. Celle qui m’obligera à répondre à la question : « Tu as tout fait à pied ? » par un ’Oui, tout, sauf…’ Ah! Comme je déteste ce « sauf » " (p 277).

Voici quelques-unes des réponses fournies par les participants :

  • la pluie
  • dormir dehors
  • le froid
  • les ampoules
  • les chiens
  • être pris pour un pèlerin uniquement préoccupé de son salut éternel et des choses du ciel
  • être pris pour un touriste
  • ses faiblesses physiques
  • payer pour marcher
  • payer pour voir les lieux saints
  • les religieux qui font payer un hébergement
  • que l’on prétende décider pour lui ce qui est raisonnable
  • qu’on lui parle de vocation religieuse
  • la solitude
  • l’indifférence
  • l’inaction contrainte
  • être obligé de prendre un véhicule
  • la vie citadine routinière
  • les bonnes consciences, "ces gens qui nagent dans le luxe et qu’un rien de moins que l’absolue indigence dégoûte"
  • l’idée de ne pas avoir de courrier
  • l’idée de devoir abandonner en cours de route
  • son propre orgueil
  • les vautours



Question 7 : Un tel voyage comporte inévitablement de nombreux risques. À quelle attaque le marcheur parvient-il à échapper au pied des Carpates ?

Une attaque de chiens p 91.



Question 8 : La Cappadoce est connue pour sa géographie étonnante. Ce fut aussi une grande terre de spiritualité aux premiers siècles de la chrétienté. Un Père de l’Église qui y résida est cité dans le récit. Lequel ? Quelle est la citation ?

Saint Grégoire de Nazianze p 181.« Il faut devenir lumière pour éclairer, s’approcher de Dieu pour en rapprocher les autres. »



Question 9 : Continuellement à la recherche d’un logement pour la nuit, le marcheur a parfois bénéficié de l’hospitalité de certains services publics. De quels types de services publics (non religieux) s’agit-il ?

Gendarmes

par exemple au village de Doganbeyli (p 178).

Policiers

par exemple au village d’Alpu (p 157).

Mairie

Dans des logements municipaux ou foyers. Par exemple à Hayrabolu (p 141).

Dispensaire du Croissant-Rouge

Au village de Yenice (p 161).
[Sans vouloir épiloguer sur la notion de "service public", le caractère institutionnel du Croissant-Rouge l’apparente fortement à un service public bien que ce soit à proprement parler une ONG.]

Musée

Au village de Deir al-Samaan: musée de la citadelle Saint-Siméon (p 203).



Question 10 : Chateaubriand visita la Terre sainte durant les années 1806 et 1807, "la Bible et l’Évangile à la main", en vue, notamment, de se documenter pour un de ses futurs ouvrages. De quel ouvrage s’agit-il ?

"Les Martyrs"

Chateaubriand rédigea "L’itinéraire de Paris à Jérusalem" à son retour de Terre sainte, mais il s’y était rendu notamment en vue de préparer l’écriture de son ouvrage "Les Martyrs", publié pour la première fois en 1809.



Question 11 : Dans le judaïsme, Jérusalem était avant tout une ville de pèlerinage. Trois fois par an, tous les Israélites devaient monter au Temple. Quelles sont ces trois occasions ?

Pâques (Pessah)

Commémore la sortie d’Egypte, en mars ou avril.

La Pentecôte (Shavuot)

Une fête des récoltes, 7 semaines après Pâques. Elle rappelle la promulgation de la Torah (Loi) sur le mont Sinaï (mai-juin).

La fête des tentes (Sukkot), également appelée fête des tentes ou des cabanes.

Fête de la moisson, en action de grâce à Dieu pour sa bonté envers les Hébreux pendant leurs 40 années d’errance entre l’Egypte et la terre d’Israël. Elle commémore le séjour du peuple hébreu dans le désert et dure 7 jours. On construit symboliquement une cabane, en plein air ; on y prend ses repas. La semaine se termine par la fête de la clôture et de la réjouissance de la Loi. On promène dans la synagogue les rouleaux de la Loi.



Question 12 : La vieille ville de Jérusalem est entourée de murailles qui datent de Soliman le Magnifique. Par combien de portes percées dans les murailles peut-on aujourd’hui entrer dans la vieille ville de Jérusalem ?

7

Il y a huit portes dans les remparts érigés par Soliman le Magnifique au XVIe siècle: la Porte de Jaffa, la Porte Neuve, la Porte de Damas, la Porte d’Hérode (ou Porte des Fleurs), la Porte des Lions, la porte Dorée, la Porte des Détritus et la Porte de Sion. Toutefois, la porte Dorée est aujourd’hui murée. On ne peut donc pas entrer aujourd’hui dans la vieille ville de Jérusalem par cette porte.



Question 13 : Dans quel cas ma main droite m’oublierait et ma langue s’attacherait-elle à mon palais?

"Si je t’oublie, Jérusalem" Extrait du psaume 137:

Si je t’oublie, O Jérusalem,
Que ma main droite se dessèche !
Que ma langue s’attache à mon palais
Si je perds ton souvenir,
Si je ne mets Jérusalem
Au plus haut de ma joie !

Voici quelques-unes des réponses fournies par les participants :

  • dans le cas où le marcheur ne mettrait pas un cierge dans la grotte de la Nativité, aux intentions de son hôtesse tyrolienne.
  • dans le cas d’une attaque
  • si le marcheur n’avait pas donné un peu d’eau au conducteur assoiffé d’une charrette bulgare
  • si je ne pardonnais pas
  • au moment du choix du devoir



Question 14 : Le tourisme, la traversée de sites naturels spectaculaires ou la visite de monuments célèbres contribuent à nourrir un périple aussi long. Quels sites du patrimoine mondial de l’humanité le marcheur a-t-il visités durant son voyage ?

Paris, rives de la Seine

"Les quais de la Seine à l’ombre des arbres fraîchement reverdis de ce début ensoleillé de mai." (p 14).

Du Louvre jusqu’à la tour Eiffel, ou de la place de la Concorde au Grand Palais et au Petit Palais, on peut voir l’évolution de Paris et son histoire depuis la Seine. La cathédrale Notre-Dame et la Sainte- Chapelle sont des chefs-d’œuvre d’architecture. Quant aux larges places et avenues construites par Haussmann, elles ont influencé l’urbanisme de la fin du XIXe et du XXe siècle dans le monde entier.

Centre historique de la ville de Salzbourg

"Je quitte définitivement l’Allemagne et fête à Salzbourg, le 16 juin, mon premier millier de kilomètres (…) En quête de logement dans cette importante ville touristique, je rends visite à un prêtre de l’une des nombreuses églises du centre historique." (p 38).

Salzbourg a su préserver un tissu urbain d’une richesse exceptionnelle élaboré entre le Moyen Âge et le XIXe siècle, alors qu’elle formait une ville-État gouvernée par son prince-archevêque. L’art gothique flamboyant qui s’y épanouit attira dans la ville de nombreux artistes avant que son rayonnement ne s’affirme encore avec l’intervention d’architectes italiens, Vincenzo Scamozzi et Santini Solari, à qui le centre de Salzbourg doit beaucoup de son caractère baroque. Cette rencontre du nord et du sud de l’Europe n’est peut-être pas étrangère au génie du plus illustre des fils de Salzbourg, Wolfgang Amadeus Mozart, dont la renommée universelle rejaillit désormais sur la ville.

Paysage culturel de Hallstatt- Dachstein/Salzkammergut

"Sur les rivages romantiques des lacs du Salzkammergut rôde le souvenir de Sissi impératrice en villégiature à Bad Ischl." (p 43).

L’activité humaine dans le splendide paysage naturel du Salzkammergut a commencé à l’époque préhistorique avec l’exploitation de ses dépôts de sel dès le IIe millénaire av. J.-C. Cette ressource a constitué la base de la prospérité de la région jusqu’au milieu du XXe siècle, prospérité que reflète la belle architecture de la ville de Hallstatt.

Paysage culturel de Fertö/Neusiedlersee

"À des milliers de kilomètres de l’océan, le village de Rust au bord du Neusiedler See semble avoir devancé miraculeusement mes espérances." (p 48).
"L’ombre du grand monde me suit encore lorsque, après une journée facile de 25 km, j’atteins le château de Fertöd, décrit par les guides comme un ’petit Versailles hongrois’." (p 50).

Carrefour culturel depuis huit millénaires comme en atteste la variété de son paysage, le paysage culturel de Fertö/Neusiedlersee est né d’un processus évolutif et symbiotique d’interaction entre l’homme et son environnement physique. La remarquable architecture rurale des villages du pourtour du lac et plusieurs palais datant des XVIIIe et XIXe siècles ajoutent au grand intérêt culturel de ce site.

Zones historiques d’Istanbul

"Avant même de songer au logement, je me rends à l’ancienne basilique Sainte-Sophie." (p 145).

Point stratégique sur la péninsule du Bosphore entre les Balkans et l’Anatolie, la mer Noire et la Méditerranée, la ville d’Istanbul a été associée à de grands événements politiques, religieux et artistiques pendant plus de 2000 ans. Ses chefs-d’œuvre comprennent l’ancien hippodrome de Constantin, la basilique Sainte-Sophie qui date du VIe siècle et la mosquée Shleymaniye, du XVIe siècle ; ils sont actuellement menacés par la surpopulation, la pollution industrielle et une urbanisation incontrôlée.

Parc national de Göreme et sites rupestres de Cappadoce

"Derinkuyu et son incroyable ville souterraine pouvant abriter jusqu’à 10 000 habitants, le canyon d’Ilhara, Göreme, Uçhisar, les habitations troglodytiques, la vallée des pigeonniers, la vallée rouge, les cheminées de fées et les innombrables cônes de tufs qui façonnent le paysage qualifié de « lunaire » par les dépliants touristiques : je ne m’épargne rien de cette Cappadoce marchandisée pour des hordes de vacanciers éphémères." (p 168).

Dans un paysage saisissant modelé par l’érosion, la vallée de Göreme et ses environs abritent des sanctuaires rupestres, témoignages irremplaçables sur l’art byzantin de la période post-iconoclaste, ainsi que des habitations, des villages troglodytiques et des villes souterraines, vestiges d’un habitat humain traditionnel dont les débuts remontent au IVe siècle.

Ancienne ville d’Alep

"Alep, la métropole fourmillante du nord de la Syrie, compte trois millions d’habitants. (…) Aux abords de la citadelle mamelouke, la vieille ville et le souk, tout bourdonnants d’animation, semblent pourtant figés dans un temps disparu." (p 206).

Au carrefour de plusieurs routes commerciales depuis le IIe millénaire av. J.-C., Alep a successivement subi la domination des Hittites, des Assyriens, des Arabes, des Mongols, des Mamelouks et des Ottomans. Sa citadelle du XIIIe siècle, sa Grande Mosquée du XIIe siècle et plusieurs medersa, palais, caravansérails et hammams du XVIIe siècle donnent au tissu urbain d’Alep un caractère harmonieux et unique, maintenant menacé par la surpopulation.

Ouadi Qadisha ou Vallée sainte et forêt des cèdres de Dieu (Horsh Arz el-Rab)

"Dès le lendemain, je remonte cette « Vallée sainte », berceau et dernier refuge de la religion maronite." (p 218).

La vallée de la Qadisha est l’un des plus importants sites d’établissement chrétien au monde, et ses monastères, souvent très anciens, s’inscrivent dans un extraordinaire paysage accidenté. On trouve non loin de là les vestiges de la grande forêt de cèdres du Liban, très prisés jadis pour la construction de grands édifices religieux.

Baalbek "J’entre dans Baalbek pavoisée aux couleurs du maître des lieux." (p 220).

Cette cité phénicienne, où l’on célébrait le culte d’une triade divine, fut nommée Héliopolis à la période hellénistique. Elle conserva sa fonction religieuse à l’époque romaine où le sanctuaire de Jupiter Héliopolitain attirait des foules de pèlerins. Avec ses constructions colossales, Baalbek demeure l’un des vestiges les plus imposants de l’architecture romaine impériale à son apogée.

Ancienne ville de Damas

"En écrivant le nom de Damas en tête d’une page de mon carnet de bord à la date du 27 novembre, j’éprouve un long frisson de satisfaction mêlé d’incrédulité." (p 239).

Fondée au IIIe millénaire av. J.-C., c’est l’une des plus anciennes villes du Moyen-Orient. Au Moyen Âge, Damas était le centre d’une industrie artisanale florissante (sabres et dentelles). Parmi les 125 monuments des différentes périodes de son histoire, la Grande Mosquée des Omeyyades du VIIIe siècle, édifiée sur le site d’un sanctuaire assyrien, est l’un des plus spectaculaires.

Vieille ville de Jérusalem et ses remparts

"Trois cents mètres plus loin surgissent les murailles de Jérusalem, autour de la porte de Jaffa." (p 299).

Ville sainte du judaïsme, du christianisme et de l’islam, Jérusalem a toujours eu une valeur symbolique. Parmi ses 220 monuments historiques, se détache le formidable Dôme du Rocher, construit au VIIe siècle et décoré de beaux motifs géométriques et floraux. Il est reconnu par les trois religions comme le lieu du sacrifice d’Abraham. Le mur des Lamentations sert de limite aux quartiers des différentes communautés religieuses, tandis que la Rotonde de la Résurrection abrite le tombeau du Christ.

Zone Sainte-Catherine

"Avant de repartir vers l’Europe, je me rends au sommet du mont Sinaï que l’on appelle ici la « montagne de Moïse ». " (p 313).

[Les quelques jours passés dans le Sinaï ne font pas partie du "périple à pied", mais font bien partie du "voyage".]

Le monastère orthodoxe de Sainte-Catherine est situé au pied du mont Horeb où, dans l’Ancien Testament, Moïse aurait reçu les Tables de la Loi. La montagne est également connue et révérée par les musulmans qui l’appellent djebel Musa. La zone tout entière est sacrée pour trois grandes religions répandues dans le monde entier : christianisme, islam et judaïsme. Le monastère, fondé au VIe siècle, est le plus ancien monastère chrétien ayant conservé sa fonction initiale. Ses murs et ses bâtiments sont très importants pour l’étude de l’architecture byzantine. Le monastère abrite des collections extraordinaires d’anciens manuscrits chrétiens et d’icônes. Le paysage montagneux et sauvage qui l’entoure comprend de nombreux sites et monuments archéologiques et religieux, et forme un décor parfait autour du monastère.

Les sites suivants ne font pas partie de la liste des sites que j’ai visités durant mon voyage:

  • La Puszta de l’Hortobagy en Hongrie. J’ai traversé une partie de la Puszta, mais la région de l’Hortobagy incluse au patrimoine de l’Unesco est située largement à l’est du trajet.

  • Les sites villageois avec églises fortifiées de Transylvanie. Le récit mentionne bien l’église saxonne fortifiée de Cristian (p 83), mais ce village ne fait pas partie de la liste des 7 localités répertoriées dans la liste de l’Unesco.

  • La ville de Hiérapolis (actuelle Castabala) citée dans le récit est une homonyme de celle qui figure dans la liste du patrimoine mondial : Hiérapolis-Pamukkale.

  • La ville blanche de Tel-Aviv - le mouvement moderne.

    Tel-Aviv fut fondée en 1909 et s’est développée sous le mandat britannique en Palestine (1920-1948). La ville blanche fut construite à partir du début des années 1930 et jusqu’en 1948, selon le plan de Sir Patrick Geddes, reflétant les principes de l’urbanisme organique moderne. Les bâtiments furent conçus par des architectes qui immigrèrent après avoir été formés et avoir exercé leur métier en Europe. Dans ce nouveau contexte culturel, ils réalisèrent un ensemble exceptionnel d’architecture du mouvement moderne.

    J’ai "doublé Tel-Aviv" (p295), sans vraiment m’y arrêter et n’ai pas visité cet ensemble architectural qui a été classé en 2003.

Les sites suivants ont été visités, mais sont exclus de la liste car ils n’ont pas été mentionnés dans le récit:

  • La vieille ville d’Acre (Israël - près de Haïfa; en attendant l’arrivée du cargo pour le retour)

  • Les églises rupestres d’Ivanovo (Bulgarie) : j’ai fait un détour de plusieurs kilomètres pour m’y rendre, mais me suis heurté à des portes closes; le site semble être très rarement ouvert au public.



Question 15 : En somme, qu’est-ce qui seul est important ?

Le Verbe
[c’est-à-dire Dieu]

À cette question apparemment ouverte et qui a suscité des réponses très variées, correspond une phrase explicite dans le récit :

"En somme, seul le Verbe est important, et tout le complément est hors sujet..." (p 244).

Voici quelques-unes des réponses fournies par les participants :

  • la foi
  • la grâce de Dieu
  • la vie de l’âme
  • accepter enfin la finitude
  • réaliser son pèlerinage en surmontant tous les obstacles
  • avoir essayé
  • ne pas désespérer
  • ne pas décrocher... et toujours poursuivre la perfection
  • la certitude profonde d’arpenter le bon chemin
  • accepter ce que l’on est et vaincre sa peur
  • donner en premier, et tout le reste viendra de surcroît
  • trouver la volonté de Dieu
  • dire "oui"... et se laisser guider par la volonté de Dieu
  • faire la volonté de Dieu
  • donner en premier
  • être à sa place dans le monde
  • être un témoin du royaume de Dieu auprès des hommes



Question subsidiaire : Hormis la Bible, quelles sont les références littéraires utilisées dans le livre ? Indiquer le nom des auteurs et des œuvres littéraires en question.

Conjugaisons et Interrogations

"J’irai, je n’irai pas ; j’irai, je n’irai pas…" Début d’un poème de Jean Tardieu dans le recueil "Conjugaisons et Interrogations" (p 13).

Jean Tardieu

Auteur de Conjugaisons et Interrogations.

Itinéraire de Paris à Jérusalem

"Tendu vers le but et absorbé par le quotidien, je revis l’élan décrit par Chateaubriand dans son Itinéraire de Paris à Jérusalem lorsqu’il relate son départ en 1806 pour la Ville sainte." (p 16).

Chateaubriand

Auteur de l’Itinéraire de Paris à Jérusalem.

L’auberge de l’ange gardien

"Était-ce les arbres, les hautes herbes ou les prés dans lesquels j’avais dévoré, enfant, L’Auberge de l’Ange-Gardien ou Le Général Dourakine ?" (p 17).

Le général Dourakine

idem

Comtesse de Ségur

Auteur de L’auberge de l’ange gardien et du Général Dourakine.

Goethe

"Sous un ciel brumeux et plombé, les lacs d’altitude campent un décor pour les héros de Goethe." (p 27).

Clélie

"Constance. Étrange point de rencontre du monde réel avec une carte de Tendre imaginaire." (p 28).

[Clélie est un roman galant en dix volumes qui décrit la société précieuse du XVIIe siècle en la transportant dans l’antiquité romaine. Le sujet de Mademoiselle de Scudéry, c’est la stratégie amoureuse, que son héroïne, Clélie, maîtrise à la perfection. Elle connaît si bien les recoins de l’esprit et du coeur qu’elle en dessine une carte, la Carte de Tendre. ]

Mademoiselle de Scudéry

Auteur de Clélie.

L’Astrée

"Mon Astrée à moi, c’est l’étoile des Mages qui brille toujours, deux mille ans plus tard, au firmament de Bethléem." (p 28).

[Roman pastoral d’Honoré d’Urfé (1607-1627), L’Astrée relate une histoire d’amour entre un couple de bergers oisifs, Céladon et Astrée, dans la tradition des Bucoliques de Virgile.]

Honoré d’Urfé

Auteur de L’Astrée.

La divine comédie - L’Enfer

"Je voudrais ne pas y croire, je voudrais que ce soit seulement le songe d’un poète visionnaire en route pour les ténèbres, Dante halluciné de frayeur dans L’Enfer." (p29).

Dante

Auteur de La divine comédie.

L’Odyssée

"Car il est perdu celui qui, par imprudence, écoute le chant des sirènes. Alors, avant de me laisser entraîner par la nostalgie, je charge le sac sur mes épaules et serre les courroies aussi fermement que des cordes pour m’attacher au mât d’un navire." (p 31).

[Les sirènes charment de leur chant les marins non avertis passant au large de leurs côtes sur lesquelles ils viennent ensuite se briser. Suivant les conseils de Circé, Ulysse bouche les oreilles de ses compagnons avec de la cire et leur ordonne de l’attacher fermement au mât, afin qu’il puisse jouir du doux chant des Sirènes sans risquer d’y succomber. Une fois les Sirènes dépassées, ses compagnons se débouchent les oreilles et délivrent Ulysse de ses liens.]

Homère

Auteur de L’Odyssée.

L’annonce faite à Marie

"Comme Anne Vercors dans L’Annonce faite à Marie, le personnage de Claudel en partance pour la Ville sainte,(...)" (p 37).

Claudel

Auteur de L’annonce faite à Marie.

Le petit prince

"En marchant dans le grand vent entre les champs de blé mûr, je me laisse entraîner par les rêves et porter par le doux chuintement sur les étendues blondes, ce murmure de petit prince que le souffle d’air brûlant fait jaillir des épis." (p 47).

Saint-Exupéry

Auteur du Petit prince.

Les Mille et Une Nuits

"Dans un conte des Mille et Une Nuits, j’aurais peut-être frotté mes chaussures pour implorer le secours du bon génie." (p 52).

L’Étoile mystérieuse

"Je ne me souviens pas avoir vu quiconque ainsi englué dans l’asphalte, sinon Tintin aux premières pages de L’Étoile mystérieuse." (p 52).

Hergé

Auteur de L’Étoile mystérieuse.

Noëlle aux quatre vents

"Je lisais alors en cachette Noëlle aux quatre vents, une bluette pour jeunes filles romantiques, que je croyais bien camoufler en la glissant subrepticement sous mon lit." (p 53).

Dominique Saint-Alban

Auteur de Noëlle aux quatre vents.

La fille aux yeux d’or

"La fille aux yeux d’or se dissout dans l’azur." (p 53).

Balzac

Auteur de La fille aux yeux d’or.

Jean Guitton

"Le père Salman cite Jean Guitton et André Frossard." (p 72).

André Frossard

idem

Contes de Perrault

"Comme dans un livre de leçons de choses sur les travaux d’antan ou des illustrations pour contes de Perrault." (p 79).

Charles Perrault

Auteur des Contes.

Cyrano de Bergerac

"Qu’est-ce qui m’a retenu de céder à la panique aujourd’hui ? Peut-être le panache de Cyrano" (p 92).

Edmond Rostand

Auteur de Cyrano de Bergerac.

Kafka

"Je contiens mon irritation croissante devant ce labyrinthe kafkaïen dans une langue que je maîtrise à peine." (p 121).

Le désert des Tartares

"À 30 ans, Göksel ressemble à un officier brillant relégué aux marches du désert dans un exil punitif." (p 161).

[Giovanni Drogo a choisi la carrière des armes. Dans une forteresse oubliée, aux confins de la frontière du Nord, il attendra de longues années, face à l’étendue aride, le début d’une guerre improbable. Jusqu’au jour où les mirages du désert s’animeront.]

Dino Buzzatti

Auteur du Désert des tartares.

Astérix

"Je crois pénétrer dans un de ces camps romains d’Astérix où la discipline se relâche, tandis que le centurion, ventripotent, sale et mal rasé, repique des géraniums devant sa tente." (p 162).

Goscinny / Uderzo

Auteur des aventures d’Astérix.

La Longue Route

"Adolescent, j’avais dévoré son récit, La Longue Route, dans lequel il raconte sa course autour du monde en solitaire à bord de son ketch rouge Joshua" (p 167).

Bernard Moitessier

Auteur de La Longue Route.

Notre-Dame de Paris

"La soixantaine, légèrement voûté par une bosse comprimée dans un gilet de costume trois pièces, il me regarde par en dessous, avec le sourire désabusé d’un Quasimodo." (p 174).

Victor Hugo

Auteur de Notre-Dame de Paris.

Lamartine

"J’ai l’impression de glisser mes pas dans ceux de Lamartine et de Chateaubriand découvrant les ruines antiques d’Italie." (p 187).

Oraisons de St Grégoire de Nazianze

"Une phrase de saint Grégoire de Nazianze, un homme de Dieu qui habitait en Cappadoce il y a près de mille ans. Pedro lit à haute voix les mots que je connais maintenant par coeur : "Il faut devenir lumière pour éclairer, s’approcher de Dieu pour en rapprocher les autres." (p 181).

St Grégoire de Nazianze

Auteur des Oraisons.

Lamartine

"J’ai l’impression de glisser mes pas dans ceux de Lamartine et de Chateaubriand découvrant les ruines antiques d’Italie." (p 187).

Candide

"Je ne peux m’empêcher de penser à l’esclavage dans le Sud américain et aux diatribes de Voltaire : " C’est à ce prix qu’en Europe vous avez les cotonnades et le sucre… " " (p 198).

[La citation exacte est : "Quand nous travaillons aux sucreries, et que la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe : je me suis trouvé dans les deux cas. C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe."]

Voltaire

Auteur de Candide.

Don Quichotte de la Manche

"Une fois de plus Sancho Pança a rattrapé son Don Quichotte" (p 204).

Miguel Cervantès

Auteur de Don Quichotte.

Jean Cocteau

"À l’hôtel Palmyre, luxueux établissement de la ville qui perpétue la légende des palaces du Levant, Jean Cocteau a griffonné ces quelques mots dans le livre d’or" (p 221).

Quo Vadis

"On m’a tant de fois hélé de la sorte pour me demander d’où je viens, où je vais. Quo vadis ?" (p 228).

Henryk Sienkiewicz

Auteur de Quo Vadis.

Le Coran

"J’enrage d’autant plus que, même si j’étais musulman, le Coran ne m’y astreindrait pas. En effet, outre les enfants, les malades et les femmes enceintes, le Coran dispense du jeûne les voyageurs." (p 241).
[Afin d’éviter les polémiques, on ne définira pas l’auteur du Coran...]

Jean-Paul Sartre

"L’incongruité de Jean-Paul Sartre dans un tel cercle est ahurissante." (p 242).

Les Fioretti de saint François d’Assise

"Un unique livre en français : les Fioretti de saint François d’Assise." (p 286).

[saint François n’en est pas l’auteur. L’ouvrage a été composé plus de cent ans après sa mort, au début du XIVe siècle]

La Tour d’Ezra

"Il y a soixante ans, les colons idéalistes d’Arthur Koestler, dans La Tour d’Ezra, rêvaient en photographiant leurs baraquements" (p 292).

Arthur Koestler

Auteur de La Tour d’Ezra.

La Jérusalem délivrée

"La clameur jaillit des strophes inspirées au Tasse dans La Jérusalem délivrée" (p 299).

Le Tasse

Auteur de La Jérusalem délivrée.

Aristote

"Comment prétendre "découvrir" plus de vingt siècles après Aristote, Platon ou Sénèque ?" (p 314).

Sénèque

idem

L’École des femmes

"Le petit chat est mort." (p 317).

[Réplique d’Agnès, que son tuteur Arnolphe a voulu élever dans l’innocence pour en faire une femme.
En rentrant de voyage, Arnolphe s’informe auprès de sa pupille de ce qui s’est passé durant son absence.
"La promenade est belle. / - Fort belle. - Le jour est beau. - Fort beau. - Quelle nouvelle ? / - Le petit chat est mort."
L’allusion traduit aujourd’hui les faits anodins que l’on ne signale que parce que rien de plus ne s’est produit ]

Molière

Auteur de L’École des femmes.

Le mythe de la caverne

Épilogue "Le jeune homme riche" (pp 331-338)

Platon

Auteur qui a décrit le mythe de la caverne.



Les œuvres musicales suivantes utilisent des livrets qui entrent dans le champ des "œuvres littéraires" telles que définies dans l’énoncé de la question subsidiaire :


Le Vaisseau fantôme

"Dans les bois de conifères, les troncs s’élancent vers le ciel comme une réserve de mâts pour Le Vaisseau fantôme." (p 27).

Richard Wagner

Auteur de la musique et du livret du Vaisseau fantôme.

La Mélodie du Bonheur

"Nous nous séparons tout guillerets d’avoir partagé un petit secret tendre dans ce décor d’opérette pour La Mélodie du bonheur." (p 37).

Richard Rodgers / Oscar Hammerstein

Auteurs de la comédie musicale montée à Broadway qui a été reprise dans le film La Mélodie du Bonheur.

Don Giovanni

Le personnage du Commandeur (p 41 et suivantes).

Mozart / Da Ponte

Mozart : auteur de la musique. Da Ponte : auteur du livret.

Aïda

"Le soir, je côtoie un nouvel essaim d’élégantes : profitant du festival de musique de la ville, j’assiste à Aïda dans les anciennes carrières romaines de Fertörákos." (p 50).

Giuseppe Verdi / d’Antonio Ghislanzoni

Verdi : auteur de la musique. Ghislanzoni : auteur du livret.

Le Baron Tsigane

"Un soir, j’assiste à un bout de répétition du Baron tsigane, une opérette de Strauss." (p 66).

Johann Strauss (fils) / Ignaz Schnitzer

Strauss : auteur de la musique. Schnitzer : auteur du livret.

Norma

"Entre les colonnades enflammées par Apollon à l’agonie, résonne l’oracle de Norma prophétisant la chute de Rome, dans l’opéra de Bellini." (p 221).

Vincenzo Bellini / Felice Romani

Bellini : auteur de la musique. Romani : auteur du livret.

Zémire et Azor

"Je redoute aussi le retour à une vie sociale parisienne ronronnante. Clodomire a changé d’amant. Zémire et Azor sont du dernier bien. Le petit chat est mort." (p 317).

[Opéra féerique en quatre actes d’après le conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont "La Belle et la Bête" (1759)]

André-Ernest-Modeste Grétry / Jean-François Marmontel

Grétry : auteur de la musique. Marmontel : auteur du livret.



Enfin, deux références peu explicites :


Orlando

Par ses apparitions sous des formes multiples et à différentes époques, le personnage de Pedro, écho du confident des tragédies classiques permettant au héros d’extérioriser ses pensées intimes, s’inspire également de l’Orlando de Virginia Woolf où, dans un univers proche du merveilleux, la romancière anglaise relate la vie d’Orlando, jeune homme qui se change en femme au lieu de mourir et traverse quatre siècles d’histoire.

Virginia Woolf

Ada ou l’Ardeur

Un clin d’œil formel pour une référence délibérément dissimulée au sein du récit :

"Est-ce l’appel du désert qui me persuada ou l’ardeur que la religieuse avait mise à me vanter sa solitude sacrée ?" (p 233).

Vladimir Nabokov

auteur d’ Ada ou l’Ardeur.

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