Exemple de carte utilisée en Turquie
L’étape du jour
Le 25 septembre, en partant du village de Yunusemere, une bonne cinquantaine de kilomètres me séparent de l’étape du soir, Gordion (le lieu où Alexandre le Grand a tranché le nœud gordien).
La voie ferrée contourne largement par le nord un massif montagneux avant de rattraper son cours plein est. Je cède à la tentation de couper droit. À vol d’oiseau, je gagne au moins cinq kilomètres si je ne me perds pas. Au sortir de Yunusemre, je vise le soleil qui apparaît à l’instant au-dessus de la barrière que je me propose de franchir. Pas de route. Pas de carte. Devant moi, 15 km de montagnes. Si je conserve un trajet rectiligne, les rails m’attendent de l’autre côté
Depuis 3 jours, je longe la voie ferrée Istanbul-Ankara sur la portion Eskisehir-Polatli. Elle suit le cours de la rivière Porsuk. J’avais prévu là un moyen commode d’étancher ma soif. La réalité m’en dissuade : au lieu du joli filet bleu sur le papier coloré, je découvre un cloaque nauséabond. En l’absence de stations d’épuration, la plupart des cours d’eau du pays servent d’égout à ciel ouvert.
cf le livre Pèlerin d’Orient p. 156 & 157
Cartes disponibles
En Turquie, j’ai utilisé des cartes au 1/500 000 (1 cm = 5 km) achetées à Istanbul. Le fond de l’image ci-dessus est extrait de l’une d’elles. De superbes cartes, qui n’ont qu’un inconvénient : elles sont parfois fausses. De temps à autre, un village indiqué n’existe pas, ou n’est pas situé à l’endroit indiqué. De même pour certaines routes. Des erreurs peut-être délibérées pour ces cartes coéditées par l’armée turque.
Ajouter à mes favoris Recommander ce site par mail Haut de page
Cet article vous a plu, ou vous appréciez ce site : dites-le en cliquant ci-contre sur le bouton "Suivre la page" : |