Et Dieu dans tout ça ?
Aller à pied à Jérusalem : et pourquoi pas à Tombouctou, qui se trouve à peu près à la même distance ?
Bien sûr, le choix de Jérusalem ne peut être dissocié de la place que tient cette ville dans les trois plus importantes religions monothéistes. Lieu saint pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, Jérusalem est un lieu où Dieu se manifesta de façon particulière. Se rendre à Jérusalem, pour un chrétien, ce n’est pas espérer y rencontrer un Dieu ailleurs absent, mais se donner pour but de suivre dans leur terre le Christ, les prophètes et les apôtres qui y vécurent il y a 2 000 ans.
Et puis, naturellement, le chemin lui-même est au moins aussi important que le but à atteindre. On n’a pas forcément besoin de croire en Dieu pour marcher des milliers de kilomètres, mais la foi qui m’animait m’a indéniablement aidé. Il fallait vraiment un exceptionnel concours de circonstances pour réussir ce trajet dans le si court laps de temps que je m’étais alloué. Il fallait la santé, la force de caractère, une météo favorable, des conditions de sécurité décentes, le bon vouloir des autorités et tant d’autres choses encore : si Dieu ne s’était pas tenu à mes côtés tout au long de la route, jamais je ne serais arrivé jusqu’au bout à pied.
Retrouvez dans Pèlerin d’Orient, outre le voyage matériel, tout le cheminement spirituel au cours de ces huit mois de marche.
Lecture de quelques pages de l’Écriture sainte lors d’une halte près d’un puits, en Roumanie. La Bible : le seul livre qui m’ait accompagné de bout en bout et dont je ne déchirais pas les pages au fur et à mesure, pour soulager mes épaules, comme je le faisais pour d’autres ouvrages. J’en avais choisi l’édition au poids, naturellement !
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