Le retour en cargo
Je m’étais renseigné avant mon départ de Paris sur la possibilité d’un retour en bateau, car j’imaginais mal couvrir en quatre heures d’avion une distance qui nécessiterait huit mois de marche. À défaut de croisières vers la France au départ d’Israël, je me rabattis sur les cargos. Un mode de transport plutôt excentrique à l’heure des vacances chronométrées. Beaucoup plus lent et beaucoup plus cher que l’avion. Aucun loisir organisé à bord et le risque de se sentir de trop au milieu d’un équipage qui travaille en trois-huit. Au départ d’Israël, aucun navire à destination de Marseille. Une seule compagnie maritime relie le pays à l’Europe du Nord. Un bateau par mois. Prière de payer d’avance et d’attendre son passage aussi longtemps que l’exigeront les fortunes de mer.
Le "City of Haifa" semble récent et méticuleusement entretenu. Affrété par des armateurs allemands, il bat pavillon philippin. À son bord, l’équipage de 23 personnes se partage entre Croates et Philippins. Le navire jauge 25 000 tonnes et transporte 15 000 tonnes de fret en conteneurs. Il assure une rotation par mois entre Hambourg et Haïfa en faisant escale à Larnaka (Chypre), Ashdod (sud d’Israël), Haïfa(nord d’Israël), Felixstowe (sud-est de l’Angleterre) et Anvers (Belgique).
Sur mon parcours qui durera une dizaine de jours entre Haïfa et Anvers, une seule escale de quelques heures à Felixstowe.
cf le livre Pèlerin d’Orient p. 319
Pour des informations pratiques sur le voyage en cargo, voir la rubrique Pourquoi pas vous ?
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