Naqsh-é Rostam, Pasargades et Persépolis
Aux portes de l’Inde, l’armée d’Alexandre le Grand, épuisée, se révolte contre son chef qui veut l’entraîner malgré elle au bout de la Terre. Tandis qu’Alexandre affronte la rébellion, Roxane, « la Resplendissante », brûle pour le général qui a pris la tête des révoltés.
Qui franchira le pas sans retour ?
Nous avons passé une grande, longue et chaude journée en partie dans la voiture. Partis à 8H30 de Chiraz, nous nous sommes rendus à Pasargades où se trouve la tombe de Cyrus le Grand et quelques rares vestiges de ses palais dans une grande plaine entourée de montagnes désertiques. Puis nous sommes revenus en direction de Persépolis en nous arrêtant à Naqsh-é Rostam, lieu de sépulture de Darius, Xerxès et autres rois des rois. De gigantesques bas-reliefs sont taillés dans le roc de la falaise. Le site est grandiose et désert. Nous finissons la journée à Persépolis. C’est très impressionnant mais ce ne sont tout de même plus que des ruines. Les frises du côté est de l’apadana (grande salle du conseil ou de réception) sont étonnamment bien conservées. Grâce à un livre, nous reconnaissons les représentants de tous les peuples de l’Empire venus apporter leur tribut au roi des rois : Scythes, Parthes, Égyptiens, Libyens, peuples de Suse, Bactriane, d’Afghanistan et vingt autres peuples encore : quel monde rassemblé ainsi aux pieds de son conquérant !
Profitant de l’ombre du soleil sur l’une de ces murailles millénaires, nous rejoignons en une procession éphémère tous les peuples venus apporter leur offrande au plus grand des rois.
Nous croisons parfois des Iraniens parlant français ; souvent ils connaissent un peu l’anglais. Nous intriguons et sommes l’objet d’une curiosité constante. À Persépolis aujourd’hui, une jeune fille est venue vers moi toute rougissante pour me demander d’où nous venions. À peine lui ai-je répondu « France » qu’elle s’est presque enfuie, comme si elle s’étonnait elle-même de son audace. Des Iraniens nous ont demandé de poser pour une photo avec eux, d’autres nous ont demandé la permission de nous filmer. Lorsque nous disons que nous sommes français, les visages s’éclairent et très souvent on nous félicite sur la performance de notre pays lors de la Coupe du monde de foot ; les gamins nous citent tous les noms des joueurs de l’équipe de France ! La popularité de Zidane est phénoménale, comme celle de Petit, Trézéguet, etc. C’en est incroyable.
Hier dans le bazar, un homme d’une soixantaine d’années, apprenant que nous étions français, a lancé un joyeux « Vive De Gaulle »
(jeudi 6 août)
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