Cap-horniers d’aujourd’hui
Les derniers grands navigateurs à la voile ne sont plus aujourd’hui qu’une poignée, aventureux sportifs qui se lancent dans des compétitions autour du monde, seuls ou en équipage.
L’Argentin Vito Dumas, qui réussit le passage en 1943, seul à bord du Leigh II. conclut dans son journal : « Quelle terrible signification ont ces deux mots : cap Horn ! Quel effrayant cimetière de marins git sous cette mer qui bouillonne perpétuellement ! [...] Tout, ici, semble appelé et entraîné vers les profondeurs comme par de mystérieux aimants surnaturels. [...] Tout ou rien. Tandis que Leigh II s’approche du redoutable promontoire, dans ces heures allongées par l’impatience et l’angoisse, je jette ma dernière carte sur le tapis de la vie. »

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